Archives pour la catégorie étudiants

Prépas Talents : la demande de bourse est possible jusqu’au 31 mai 2024

Publié le 21 février 2024 – Mise à jour le 09 avril 2024 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Vous êtes boursier de l’enseignement supérieur ou demandeur d’emploi et vous aspirez à entrer dans la fonction publique ? Savez-vous que vous pouvez intégrer une Prépa Talents pour présenter les concours ? De nombreuses Prépas Talents sont encore ouvertes à candidatures. Qu’est-ce qu’une Prépa Talents, à quels concours préparent-elles, où s’informer et comment s’inscrire ? Toutes les informations avec Service-Public.fr.

Image 1Crédits: EFStock – stock.adobe.com

Les Prépas Talents s’inscrivent dans le « Plan Talents » mis en place pour le gouvernement pour favoriser l’égalité des chances dans la préparation des concours de la fonction publique.

Elles sont ouvertes, sous conditions de ressources, aux étudiants post bac, aux diplômés de l’enseignement supérieur et aux demandeurs d’emploi.

Les calendriers de candidatures diffèrent pour chacune ; ils courent pour nombre d’en eux jusqu’au mois de juin et parfois jusqu’à l’automne 2024.

Les classes Prépas Talents

Il existe plus de 100 classes Prépas Talents réparties sur tout le territoire. Elles sont présentes au sein d’écoles du service public, d’universités, d’instituts d’études plitiques (IEP), des CPAG (Centres de préparation à l’administration générale) et des IPAG (Instituts de préparation à l’administration générale).

Ces dispositifs préparent à 45 concours de la fonction publique, pour accéder à des emplois de catégorie A+, A et B.

Ils donnent également accès à 6 concours Talents pour intégrer la haute fonction publique :

  • l’Institut national du service public (INSP) ;
  • l’Institut national des études territoriales (INET) ;
  • l’École des hautes études en santé publique (EHESP) ;
  • l’École nationale supérieure de la police (ENSP) ;
  • l’École nationale de l’administration pénitentiaire (ENAP).

Chaque étudiant bénéficie, durant ce cursus :

  • d’une formation gratuite et diplômante ;
  • d’un accompagnement renforcé sous forme de tutorat (fonctionnaires stagiaires des écoles de service public ou fonctionnaires en poste) ;
  • d’une bourse annuelle de 4 000 €, accordée de droit, et cumulable avec la bourse sur critères sociaux ;
  • d’un soutien au logement et à la restauration ;
  • de la possibilité d’un stage en immersion.

À noter

La bourse de 4 000 € étant cumulable avec la bourse sur critères sociaux, la demande de bourse doit s’effectuer entre le 1er mars et le 31 mai 2024.

S’informer et candidater à une Prépa Talents

Pour candidater, contactez l’une des structures qui propose la formation Prépa Talents ; les sélections et les inscriptions sont conduites directement par les établissements concernés, et les dates varient selon les établissements.

Consultez le calendrier des Prépas Talents. Le dépôt des candidatures peut pour certaines formations se faire jusqu’à l’automne 2024.

Pour chaque Prépa Talents vous sont indiqués :

  • le lien ;
  • les concours préparés ;
  • la période d’inscription ;
  • la fiche d’information, les modalités et le site d’inscription.

Vous pouvez aussi utiliser la cartographie des établissements qui les accueillent.

L’admission se fait sous conditions de ressources et de mérite sur la base d’un dossier et d’un entretien.

À savoir  

Les bourses Talents sont destinées, sous conditions de ressources, aux étudiants inscrits dans les Prépas Talents mais également aux personnes préparant un concours en dehors d’une Prépa Talents. Le montant varie selon la situation : 4 000 €/an pour les étudiants des Prépas Talents et 2 000 €/an pour les personnes préparant un concours en dehors d’une Prépa Talents. Vous devez en faire la demande auprès du référent pédagogique de votre établissement.

Ne peuvent bénéficier de la bourse Talents :

  • les personnes préparant les concours de la fonction publique en candidat libre (qui ne sont pas inscrites en Prépa Talents ou dans un organisme de préparation aux concours) ;
  • les agents publics, titulaires ou contractuels, sauf si, pour ces derniers, leur contrat est d’une durée de moins d’un an.

Découvrez les aides au permis de conduire sur 1jeune1permis !

Publié le 27 mars 2024 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Le service 1jeune1permis, disponible depuis le 21 mars 2024 sur le site 1jeune1solution, vous permet notamment de connaître les différentes aides financières au permis de conduire dont peuvent bénéficier les jeunes.

Image 1Crédits: LIGHTFIELD STUDIOS – stock.adobe.com

Sur la plateforme 1jeune1permis, après avoir indiqué le nom ou le code postal de votre commune, vous pouvez découvrir les différents dispositifs de soutien financier pour le permis de conduire, qui vous sont proposés aux niveaux :

  • national ;
  • régional ;
  • départemental ;
  • et territorial.

La plupart des aides financières qui sont recensées sur la plateforme sont destinées aux personnes ayant moins de 25 ans. Pour chaque dispositif, sont notamment précisés :

  • les différentes conditions d’éligibilité ;
  • les documents à fournir ;
  • les démarches à accomplir.

Le service 1jeune1permis vous permet par ailleurs de :

  • trouver des informations sur toutes les démarches que vous pouvez accomplir en ligne concernant le permis de conduire (inscription à l’examen du code de la route et à celui de la conduite, demande de fabrication de votre permis de conduire après la réussite à l’examen…) ;
  • bénéficier de renseignements pour choisir l’auto-école qui corresponde à vos besoins (un établissement près de chez vous ou en ligne…) ;
  • d’obtenir des conseils pour vous préparer de manière efficace à l’examen du code de la route et pour choisir le moyen d’apprentissage de la conduite qui vous convienne.

Jobs d’été 2024 : à quel âge et dans quelles conditions ?

Publié le 19 mars 2024 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Crédits : Jacob Lund – stock.adobe.com

Baby-sitting, accueil dans un camping, vente de glaces sur les plages, centres aérés, hôtellerie-restauration, tourisme, travaux saisonniers agricoles, commerce… La fin de l’année scolaire approche et vous êtes à la recherche d’un job d’été pour financer vos études ou vos vacances ? Service-Public.fr répond à toutes les questions juridiques que vous vous posez.

À quel âge peut-on commencer à travailler ? Quels sont vos droits en tant que salarié ? Quel est le salaire minimum selon votre âge ? Des conditions de travail particulières sont-elles prévues ?

Un job d’été est un emploi comme un autre, il est donc soumis au droit du travail.

  • L’âge à partir duquel on peut travailler : vous pouvez travailler dès 16 ans avec l’autorisation écrite de votre représentant légal (père ou mère, par exemple). Le travail peut toutefois être autorisé à partir de 14 ans, mais des règles particulières doivent alors être respectées. Dans les faits, les employeurs recrutent davantage les jeunes de plus de 18 ans.
  • Le salaire : il est versé chaque mois avec un bulletin de paie. Il est au moins égal au Smic pour les 18 ans et plus, sauf convention collective plus favorable. La rémunération minimale versée aux mineurs ayant moins de 6 mois d’activité professionnelle est de 80 % du Smic pour les moins de 17 ans et de 90 % du Smic pour les jeunes de 17 à 18 ans. Depuis le 1er janvier 2024, le montant du Smic est de 11,65 € bruts de l’heure, soit 1 766,92 € bruts par mois sur la base de 35 heures hebdomadaires.
  • Le contrat de travail : il est forcément à durée déterminée et peut prendre différentes formes (CDD, contrat de travail saisonnier, contrat de travail temporaire…).
  • Les conditions de travail : vous devez respecter les règles générales du travail. Vous êtes soumis aux mêmes obligations que les autres salariés de l’entreprise (respect du règlement intérieur par exemple) et vous avez accès aux mêmes avantages (cantines, pauses…).

Toutefois, si vous avez moins de 18 ans, vous bénéficiez de protections particulières :

  • durée maximale de travail : entre 14 et 16 ans, pendant les vacances scolaires, vous ne pouvez pas travailler plus de 35 heures par semaine ni plus de 7 heures par jour ;
  • vous ne pouvez pas travailler la nuit ;
  • vous n’avez pas le droit de faire certains travaux : les mineurs de 14 à moins de 16 ans travaillant pendant leurs vacances scolaires ne peuvent être affectés qu’à des travaux légers qui ne sont pas susceptibles de porter préjudice à leur sécurité, à leur santé ou à leur développement.

  À savoir : la 31e édition des « Journées Jobs d’été Île-de-France » organisées par le Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ) se tiendra le 9 avril 2024. Plus de 5 000 offres d’emplois seront proposées pour l’été 2024.

Pour en savoir plus sur cette journée.

  À noter : un site internet dédié aux jobs d’été donne accès à toutes les informations pratiques à connaître (identifier le type de job que vous souhaitez, rédiger un CV et une lettre de motivation, organiser sa recherche…) et à des offres d’emploi. La plateforme 1 jeune, 1 solution propose également des offres d’emplois saisonniers ou des CDD.

L’aide mobili-jeune destinée aux apprentis et aux alternants évolue

Publié le 01 mars 2024 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Crédits : Seventyfour – stock.adobe.com

L’aide mobili-jeune est à nouveau disponible depuis le 15 février 2024. Ce dispositif d’aide au logement permet une prise en charge d’une partie de votre loyer à condition que vous ayez moins de 30 ans, que vous soyez en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation au sein d’une entreprise du secteur privé non agricole et que votre salaire mensuel brut soit inférieur ou égal à 80 % du Smic.

L’aide mobili-jeune n’était plus opérationnelle depuis le 15 décembre 2023. Action Logement, organisme en charge du dispositif, avait alors indiqué que ce système d’aide au logement allait évoluer. Ainsi, désormais, pour en bénéficier, vous devez obligatoirement avoir changé de résidence principale pour vous rapprocher de votre lieu de travail.​ Votre nouveau logement doit être situé à plus de 70 km de votre ancienne adresse (ou à plus de 40 minutes en utilisant un véhicule motorisé et immatriculé ou les transports en commun). Si ce n’est pas le cas, vous pouvez bénéficier de l’aide mobili-jeune uniquement si vous êtes confronté à une double charge de loyer (locataire de deux logements sur la même période).

Par ailleurs, précédemment, pour pouvoir recevoir cette aide, il fallait être une personne de moins de 30 ans en formation professionnelle dans une entreprise privée du secteur non agricole et percevoir un revenu brut inférieur ou égal au Smic ; désormais, il faut avoir un salaire mensuel brut inférieur ou égal à 80 % du Smic, soit 1 413,54 € actuellement.

  À noter : si vous êtes en alternance dans une entreprise du secteur agricole, vous pouvez aussi bénéficier d’une aide de l’organisme Action Logement prenant en charge une partie de votre loyer : l’aide Agri-Mobili-jeune.

Quel est le montant de l’aide mobili-jeune ?

Le montant de l’aide mobili-jeune est compris entre 10 € et 100 € par mois. Son niveau est calculé notamment à partir :

  • de votre loyer (charges comprises) ou de votre quote-part de loyer (charges comprises) en cas de colocation ;
  • des diverses aides dont vous bénéficiez par ailleurs pour payer votre loyer.

Par exemple, si votre loyer est de 250 € et que vous percevez 245 € d’APL (aide personnalisée au logement), vous ne pouvez pas bénéficier de l’aide mobili-jeune car votre reste à charge est inférieur à 10 €. En revanche, si votre loyer est de 350 € et que vous percevez 270 € d’APL, l’aide versée est de 80 € ; et si votre loyer est de 380 € et que vous percevez 220 € d’APL, l’aide versée est de 100 € (le montant maximum possible).

Comment obtenir cette aide ?

Pour effectuer votre demande d’aide :

  • vous devez vous rendre sur la plateforme dédiée, sur laquelle vous pouvez vérifier votre éligibilité au dispositif ;
  • puis vous devez créer votre compte et déposer vos justificatifs au sein de votre espace personnel (quittance de loyer ou justificatif de paiement de loyer ainsi que vos bulletins de salaire). La fréquence de versement de l’aide dépend de votre rythme de dépôt des justificatifs de salaire (mensuellement, trimestriellement…).

Votre demande doit être effectuée :

  • au plus tard la veille de votre 30e anniversaire ;
  • et entre 3 mois avant et 3 mois après le début de la date d’exécution de votre contrat d’alternance.

Vous pouvez solliciter cette aide au maximum lors de 2 années de formation, consécutives ou non. L’aide est au maximum de 1 100 € par année de formation (montant versé en 11 mensualités).



Les dispositifs pour accompagner les étudiants dans leur bien-être mental

Publié le 09 février 2024 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Crédits : Paolese – stock.adobe.com

Des lignes d’écoute gratuites et confidentielles ou encore des consultations d’aide et de suivi psychologique : différentes initiatives sont proposées ou soutenues par l’État. La santé mentale des jeunes a été présentée par le Gouvernement comme l’une de ses grandes causes en 2024.

Proposé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche depuis décembre 2023, la Coordination nationale d’accompagnement des étudiantes et étudiants (Cnaé) est un service d’accompagnement, d’écoute et de signalement destiné aux étudiants.

Son objectif est d’apporter une solution à tous les étudiants souffrant de mal-être ou victimes de violences. Plateforme d’écoute et d’orientation, la Cnaé offre aussi une aide pas à pas avec des professionnels pour signaler des situations pouvant relever d’une qualification pénale :

  • discrimination ;
  • harcèlement ;
  • violences sexistes et sexuelles.

Une ligne d’écoute gratuite et confidentielle est mise à la disposition des étudiants par l’association « En Avant Toutes », sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Au téléphone, l’étudiant peut être mis en relation avec un psychologue ou un travailleur social et obtenir de l’aide ou accéder à des renseignements.

  À savoir : la ligne est accessible du lundi au vendredi de 10h à 21h et le samedi de 10h à 14h.

Composez le 0 800 737 800 ; ou envoyez un courriel à : cnaes@enseignementsup.gouv.fr

  À noter : en janvier 2024, selon les données du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :

  • 171 saisines ont été reçues par la Cnaé ;
  • 79 % des saisines étaient des appels téléphoniques ;
  • les femmes ont été sensiblement plus nombreuses que les hommes à avoir appelé ;
  • 6 situations ont fait l’objet d’un signalement, à la demande des étudiants.

Différents dispositifs proposés en fonction de la situation de l’étudiant

À l’issue de son échange avec le psychologue ou le travailleur social de la Cnaé, l’étudiant est orienté vers le dispositif adéquat au regard de sa situation et de ses besoins. En fonction de son profil, il peut par exemple être dirigé vers :

  • Santé Psy Étudiant ;
  • un Bureau d’aide psychologique universitaire (BAPU) ;
  • un Service de santé étudiante (SSE) ;
  • ou une association spécialisée (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles, Planning familial…).

Santé Psy Étudiant

Le dispositif Santé Psy Étudiant a été mis en place en mars 2021 à la suite de l’épidémie de Covid-19. Il permet à tout étudiant de l’enseignement supérieur (dont la formation est reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche) de bénéficier de 8 consultations gratuites avec un psychologue, sans avoir à avancer de frais.

En 2023, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a annoncé la pérennisation du dispositif. Les séances sont donc renouvelables chaque année pour tous les étudiants.

Consulter la liste des professionnels partenaires du dispositif Santé Psy Étudiant.

Les Services de santé étudiante

Les Services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) sont devenus en 2023 les Services de santé étudiante (SSE).

Désormais, tous les étudiants y ont accès, qu’ils soient inscrits ou non à l’université et qu’ils soient issus de l’enseignement supérieur public ou privé. Cette réforme des Services de santé étudiante a également entraîné une extension de leurs missions, avec la création d’une mission en santé mentale.

Dans ce cadre, des consultations d’aide et de suivi psychologique sont proposées. Il s’agit de rencontres entre un étudiant et un professionnel de la santé mentale (psychologue, conseiller spécialisé…). L’étudiant peut discuter de ses préoccupations, de ses émotions et de ses difficultés personnelles. Les consultations sont généralement programmées à intervalles réguliers, permettant un suivi continu de la situation de l’étudiant et une évaluation de l’efficacité des interventions mises en place.

Les Bureaux d’aide psychologique universitaire

Un Bureau d’aide psychologique universitaire (BAPU) est présent dans la plupart des villes universitaires. Chaque BAPU est composé de psychothérapeutes (psychiatres et psychologues), d’assistants sociaux et d’un service administratif.

Les consultations proposées sont prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale et les mutuelles ; les étudiants n’ont pas à avancer les frais. Le nombre de séances n’est pas limité, le suivi étant assuré tant que l’étudiant en ressent le besoin.

  À noter : les étudiants qui ont simplement besoin de parler et d’une écoute à un moment donné peuvent contacter Nightline. Cette association, soutenue par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, propose un service d’écoute joignable tous les soirs entre 20h30 et 2h30 ainsi qu’un tchat. Tous les répondants sont des étudiants bénévoles formés à l’écoute active par l’association. Les appels sont gratuits et les échanges sont confidentiels.

Parcoursup : les inscriptions ont démarré le 17 janvier 2024 !

Publié le 17 janvier 2024 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Crédits : tippapatt – stock.adobe.com

Vous êtes lycéen, apprenti, étudiant en réorientation et vous voulez vous inscrire dans l’enseignement supérieur public ? Depuis le 17 janvier, vous pouvez vous inscrire sur la plateforme Parcoursup ! Toutes les informations à savoir sur la procédure 2024 avec Service-Public.fr.

Depuis le 17 janvier 2024, les lycéens et les étudiants qui souhaitent s’orienter vers l’enseignement supérieur public peuvent s’inscrire sur la plateforme Parcoursup, constituer leur « dossier candidat » et formuler leurs vœux.

  À savoir : Service-Public.fr a lancé un nouveau module calendrier à destination des lycéens et des étudiants mais aussi des parents pour visualiser sur leur agenda le calendrier des dates clés de la procédure Parcoursup !

Pour intégrer ces dates dans votre agenda (Outlook, Google agenda…), vous devez :

  • vous identifier en tant que « Lycéen/Étudiant » ou en tant que « Parent » ;
  • cliquer sur le bouton « Télécharger le calendrier » ;
  • ouvrir le calendrier sur votre ordinateur ou votre smartphone.

Ouverture des inscriptions

La première étape a démarré pour les élèves de terminale et les étudiants en réorientation le 20 décembre avec la présentation de l’ensemble des formations et du fonctionnement du site.

Depuis le 17 janvier, les futurs étudiants peuvent s’inscrire sur Parcoursup pour créer leur dossier candidat. Ils pourront formuler leurs vœux, jusqu’au 14 mars.

Entre le 14 mars et le 3 avril, les candidats devront confirmer leurs vœux et finaliser leurs dossier.

  Attention : au-delà du 14 mars, il ne sera plus possible de formuler de vœux, en dehors des voeux en apprentissage.

  Rappel : vous pouvez formuler jusqu’à 10 vœux (avec la possibilité d’indiquer également des sous-vœux pour certaines formations). Vous pouvez également formuler 10 vœux supplémentaires pour des formations en apprentissage.

L’offre de formations

23 000 formations sont proposées sur Parcoursup en 2024. Elles sont accessibles via un moteur de recherche permettant de retrouver, par exemple, des licences, des brevets de technicien supérieur (BTS) ou des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE).

Pour chaque formation, une fiche détaillée vous indique :

  • les dates des journées portes ouvertes ;
  • les critères d’analyse des candidatures ;
  • les possibilités de poursuite d’études après cette formation ;
  • les débouchés professionnels,
  • le statut de la formation (public ou privé) ;
  • les taux d’insertion ;
  • les frais éventuels de formation.

  À noter : certaines formations ne figurent pas sur Parcoursup (par exemple : les écoles de commerce et de gestion, les écoles spécialisées, les instituts d’études politiques) ; il faut vous adresser directement à l’établissement concerné pour connaître les démarches à effectuer.

Les échéances à retenir

Du 17 janvier au 3 avril inclus : inscription sur la plateforme, constitution du dossier et formulation des vœux

  • du 17 janvier au 14 mars inclus : inscription sur la plateforme, création du « dossier candidat »  et formulation des vœux ;
  • 14 mars : clôture des demandes de vœux ;
  • 3 avril : dernier jour pour confirmer vos vœux et pour finaliser votre dossier avec les éléments demandés par les formations.

Du 30 mai au 12 juillet inclus : réception des réponses et choix définitifs

  • 30 mai : début des réponses en continu à consulter dans Parcoursup, les réponses sont obligatoires dans les délais indiqués ;
  • du 16 au 23 juin : suspension des réponses durant cette période pour permettre aux lycéens de se concentrer sur les épreuves du baccalauréat ;
  • du 11 juin au 12 septembre : phase d’admission complémentaire permettant de formuler jusqu’à 10 nouveaux vœux dans les formations ayant encore des places disponibles ;
  • 8 juillet : résultats du baccalauréat, vous pourrez effectuer votre inscription administrative dans la formation que vous intégrez ;
  • 12 juillet : fin de la phase d’admission principale, dernier jour pour accepter une proposition d’inscription dans le cadre de cette phase.

Gratification minimale des stagiaires : ce qui change au 1er janvier 2024

Publié le 04 janvier 2024 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Crédits : jessice – stock.adobe.com

L’employeur peut, sous certaines conditions, verser aux élèves ou aux étudiants pratiquant un stage en entreprise une compensation financière appelée « gratification minimale ». Son montant minimal a été réévalué au 1er janvier 2024 et passe de 4,05 € de l’heure à 4,35 € de l’heure.

En quoi consiste la gratification minimale de stage ?

La gratification minimale de stage s’adresse aux stagiaires élèves ou étudiants dans le cadre d’un stage d’initiation, de formation initiale ou de complément de formation professionnelle initiale.

Elle est versée par un organisme d’accueil (entreprise, association…) à son stagiaire à la fin de chaque mois ; elle n’a pas le caractère de salaire, elle est soumise à un régime juridique distinct.

Au 1er janvier 2024, le montant minimum de la gratification pour un stage est passé de 4,05 € à 4,35 € par heure de présence active. Cela représente une augmentation d’environ 40 à 50 € par mois pour un stage à temps plein. Ce montant s’applique jusqu’au 31 décembre 2024. D’éventuels avantages peuvent s’y ajouter, comme des titres-restaurant.

  Rappel : la gratification minimale de stage correspond à 15 % du plafond horaire de la Sécurité sociale. Ce plafond, modifié chaque année au 1er janvier, a connu une revalorisation de 5,4 % au 1er janvier 2024.

  À noter : dans certaines branches professionnelles, le montant de la gratification minimale est fixé par convention de branche ou accord professionnel étendu et peut être supérieur au montant minimum de 4,35 €.

Dans tous les cas, la gratification doit être indiquée dans la convention de stage et dans l’attestation de fin de stage remise par l’entreprise.

La durée minimale de stage pour la gratification

La gratification minimale concerne les stages dont la durée est supérieure à deux mois, consécutifs ou non, au sein du même organisme (entreprise, administration, collectivité, association, etc.) et au cours de la même année scolaire ou universitaire. Si la durée du stage est de 2 mois, ou inférieure à 2 mois, la gratification est facultative. Si le stage est effectué de manière discontinue sur l’année, on retient le nombre d’heures de présence du stagiaire pour déterminer si la condition de durée minimale est ou non remplie.

La gratification minimale est versée dans les cas suivants :

  • à partir d’une durée de stage de 2 mois consécutifs (soit l’équivalent de 44 jours à 7 heures par jour) ;
  • ou à partir de la 309e heure de stage s’il est effectué de façon non continue.

Pour les élèves du second degré de l’enseignement agricole, la perception d’une gratification est obligatoire après 3 mois de présence dans l’organisme d’accueil, soit :

  • plus de 66 jours de présence consécutifs ou non (7 heures par jour) ;
  • ou plus de 462 heures de présence même de façon non continue, sur la base d’une durée journalière différente.

  À savoir : il est possible de cumuler la gratification de stage avec une bourse étudiante si le stage est obligatoire et intégré dans le cursus.

Lycéens de la voie professionnelle : premiers versements de l’allocation de stage en 2024

Depuis la rentrée scolaire 2023, une autre allocation est prévue auprès des lycéens en filière professionnelle, cumulative avec la gratification minimale de stage.

Cette allocation a été fixée par un arrêté du 11 août 2023 qui précise que « le chef de l’établissement ou de l’organisme de formation décide de l’attribution de l’allocation et en arrête le montant ».

L’objectif est de motiver et valoriser l’investissement des lycéens sur les périodes de formation en milieu professionnel, au moyen d’une allocation attribuée par l’État.

Elle s’adresse :

  • aux lycéens préparant un diplôme professionnel de niveau secondaire (CAP, baccalauréat professionnel, mention complémentaire, brevet des métiers d’art) ;
  • et aux lycéens professionnels engagés dans des formations complémentaires d’initiative locale (FCIL) à l’issue d’un diplôme de l’Éducation nationale de niveau 3 ou 4.

Les premiers versements démarrent en janvier 2024 pour la période travaillée allant de septembre à décembre 2023.

Le montant maximum pouvant être alloué diffère selon l’année de scolarité :

  • 50 € par semaine pour les lycéens inscrits en 1re année de CAP (certificat d’aptitude professionnelle) et en seconde du baccalauréat professionnel ;
  • 75 € par semaine pour les lycéens inscrits en 2e année de CAP et en première du baccalauréat professionnel ;
  • 100 € par semaine pour les lycéens inscrits en terminale du baccalauréat professionnel.